“D'ici 2050, les scientifiques annoncent qu'il y aura plus de plastique de poissons dans les océans.

La pandémie COVID19 a mis le monde entier à l'arrêt.

Pour y faire face l'être humain a notamment dû se protéger avec un masque chirurgical.

En 2020, nous sommes entrés dans le « monde d'après ».

Dans un système qui s’essouffle, nous aurions pu tout remettre en question, à commencer par nos comportements individuels. 

Pourtant j'ai découvert des milliers de masques, composés de plastique, abandonnés dans la nature.

Je n'ai pas compris, cela m'a d'abord mise en colère.

Puis j'ai canalisé cette émotion, en créant des vêtements avec ces masques chirurgicaux que j'avais soigneusement lavés, séchés et triés un par un par un.

Ces vêtements je les ai créés pour interpeller.

Montrer au public ce que j'avais l'impression d'être la seule à voir.

C'était ainsi le moyen de les recycler, les sublimer, « faire du beau avec du crado » et ce jour là, sans encore le savoir, je suis devenue une artiste.”